Les poloïstes canadiennes gonflées à bloc

  (RDS.ca) : TOKYO - L'équipe canadienne de water-polo féminin effectue un retour aux Jeux olympiques à Tokyo et les filles ont consenti à tous les sacrifices afin de s'y présenter bien préparées. Privées de compétitions officielles pendant près d'un an et demi en raison de la pandémie de COVID-19, elles ont entrepris un long périple de trois mois à la mi-mai qui se conclura avec le tournoi olympique. Après une série de trois rencontres amicales contre la formation américaine à Long Beach, en Californie, l'équipe s'est ensuite rendue en Europe pour disputer d'autres matchs préparatoires en Italie avant d'effectuer son grand retour à la compétition dans le cadre de la Super finale de la Ligue mondiale, en Grèce. Puis, la formation de l'entraîneur-chef David Paradelo a complété sa préparation en Hongrie avant de s'amener au Japon, il y a une dizaine de jours. Après un séjour de cinq jours à Morioka, les Canadiennes disputeront leur premier match contre l'Australie, samedi, au Centre de water-polo de Tatsumi. « Il y a eu des hauts et des bas, il y a des moments où ç'a été plus compliqué, mais les filles sont plus unies que jamais », a commenté Paradelo. Et ce sera un atout à Tokyo car le jeu d'équipe est très valorisé chez les Canadiennes. « Nous avons développé une identité où, d'un style plus statique, nous avons développé un jeu plus dynamique avec une transition rapide attaque-défense. » L'autre atout du Canada se nomme Cora Campbell, qui agit comme adjointe à l'entraîneur. L'ancienne joueuse a fait partie de la dernière équipe canadienne à prendre part aux JO en 2004. Sa présence est très appréciée. « Cora est une femme très intense, souligne la vétérane Joelle Bekhazi, qui a été sa coéquipière. Elle nous fait beaucoup de commentaires. Tout ce qu'elle nous dit, on le prend très au sérieux. » La force de la jeunesse La joueuse de Pointe-Claire, qui savoure de vivre l'expérience olympique après avoir souvent ..