Au festival de Dranouter, beaucoup de frites, peu de musique
(Le Temps) : Pour sa cinquantième édition, le festival historique de «folk music» de Dranouter en Belgique présente une programmation inégale. La scène italienne domine artistiquement À voir l’entrée du festival, avec ce grand portique en bois façon saloon, les loupiottes qui éclairent les grandes lettres en police vintage, on se croirait sur le tournage d’un western spaghetti. Dranouter, Far Ouest historique de la «folk music», s’est taillé une solide réputation en un quart de siècle. Cet open air implanté en milieu rural à quelques encablures de la frontière française, dans le Westhoek, au milieu des champs de choux et de pomme de terre en fleurs accueille désormais au tournant du mois de juillet et d’août plus de 50 000 personnes. Son démarrage au milieu des années 70 était pourtant sous le sceau de l’intime, porté par des aficionados de la folk music. À sa première édition, une poignée de musiciens invités et quelque 300 spectateurs dans une cour d’école, vibraient aux sons de l’accordéon diatonique et de la guitare de The Albion Morris Men. Progressivement la manifestation s’est agrandie, accueillant dans les années 90 jusqu’à 65 000 personnes, tout en élargissant sa programmation aux stars des musiques du monde: Geoffrey Oryema, Césaria Evora, Les Négresses vertes, Ali Farka Touré, Gotan Project ont marqué les grandes heures du festival.Aujourd’hui la programmation oscille entre de la pop, du rap qui remplissent facilement les jauges tout en restant plus ou moins fidèle à son identité musicale historique. À présent «sold out» en quelques jours, le festival réparti sur cinq ..
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Image source : letemps.ch
