Antisémitisme ou bon sens contre l’injustice, la presse suisse divisée face à l’occupation des campus

  (L'Action) : REVUE DE PRESSE. EPFL, EPFZ, Unil, Unige, les universités suisses ont été investies par des étudiants affichant leur soutien à la Palestine. Des occupations qui ont suscité de nombreux commentaires, entre antisémitisme et réflexe primaire contre l’injustice. Tour d’horizon Ce n’est pas UCLA ou Columbia, avec ses dizaines d’arrestations, mais les campus suisses ont fait les gros titres dans la presse suisse mardi. Si tout ce qui prend racine outre-Atlantique arrive plus ou moins rapidement sous nos latitudes, il n’aura cette fois-ci pas fallu longtemps pour qu’EPFZ, EPFL, Unil ou Unige prennent exemple sur leurs homologues américains. Occupation des bâtiments, campements en soutien à Gaza, demande de couper les liens avec les universités israéliennes, les étudiants helvétiques ont fait part de leurs revendications, à grands coups de slogans et de drapeaux palestiniens. Du bruit, de l’agitation, des revendications? Il n’en fallait pas plus pour que la presse suisse s’enflamme – et s’insurge pour une grande partie – face à ces manifestations. Entre pâle copie de ce qui se déroule aux Etats-Unis et critique pure et simple d’une occupation qu’ils jugent illégitime dans un espace estudiantin, certains médias n’ont pas été tendres avec le mouvement de soutien aux Palestiniens. La NZZ y voit par exemple un militantisme sous influence américaine, comme s’il avait fallu le relai des réseaux sociaux pour que les étudiants suisses se découvrent engagés: «les États-Unis se trouvent à plus d’un océan de la Suisse, mais à seulement un clic. […] Inspirés par les manifestations sur ..