Alexandre Fasel: «Non, l’Union européenne n’est pas un ogre»

  (L'Action) : Le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères se montre optimiste à propos des négociations entre la Suisse et l’UE. Alexandre Fasel revendique une transparence totale sur le mode «nous n’avons rien à cacher» Sur la table de son bureau, une baguette de chef d’orchestre. Celle offerte par Ignazio Cassis, le jour de sa nomination comme secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères. Alexandre Fasel a une mission XXL: diriger tout le réseau extérieur de la Suisse avec ses 170 représentations et seconder le conseiller fédéral pour définir la politique étrangère du pays. Le conflit en Ukraine l’occupe beaucoup, le rôle de la Suisse au Conseil de sécurité de l’ONU jusqu’à la fin de l’année, aussi. Mais il est surtout le sixième secrétaire d’Etat à se frotter au dossier européen, alors que le négociateur en chef est son suppléant, le responsable de la division Europe, Patric Franzen. Un dossier ardu, avec de vives oppositions sur le plan interne, incarnées par l’alliance contre nature entre l’UDC et les syndicats. Et de nombreux points de friction. Féru de ski et de formule 1, il sait qu’il va devoir s’armer de patience pour mener les négociations à terme. C’est à l’aide de dessins et de schémas griffonnés sur des blocs de papier que le dynamique Fribourgeois nous retrace l’état des relations Suisse-UE. Avec une petite digression sur sa marque de thé préférée.Voir plus ..