A Genève, lourde peine requise contre Kostadin, celui qui se considérait comme «le roi des mendiants»

  (L'Action) : Le Ministère public estime que le chef de cette famille bulgare doit être condamné à 9 ans de prison pour avoir réduit ses compatriotes à l’état de marchandise. Lynchage judiciaire, rétorque la défense, tout en dénonçant une lecture simpliste des faits Ultime passe d’armes au procès pour traite d’êtres humains qui se joue à Genève. Et c’est le sévère réquisitoire de la procureure Alexandra Sigrist qui donne le coup d’envoi: «Je ne vous demande pas de condamner la mendicité, la pauvreté ou la misère intellectuelle. Je vous demande de rendre justice à la peur et la souffrance endurées par toutes ces victimes, réduites à l’état de marchandise, privées de liberté et de dignité, tuées à petit feu.» Contre Kostadin, le patriarche, qui a profité «sans vergogne» de la vulnérabilité et de la précarité de ses semblables roms, l’accusation a réclamé 9 ans de prison. Me Jonathan Cohen rétorquera: «Cette peine est démesurée, c’est une évidence. Un lynchage judiciaire.» Aux yeux de la procureure, la faute de cette famille bulgare, originaire du village de Dermantsi, est tellement lourde qu’elle en devient inquantifiable. Certes, Kostadin, qui s’est pris pour «le roi des mendiants», coiffé d’un chapeau de paille au moment de compter les pièces déversées devant lui, doit être considéré comme le principal responsable de toutes les horreurs de ce dossier. Mais le fils Todor n’est pas en reste. Contre ce dernier, qui a suivi la voie de son père et lui a prêté assistance, l’accusation a requis 5 ans de prison. Quant à l’épouse, complice de la surveillance et de la récolte d’argent, «qui a ..
A Genève, lourde peine requise contre Kostadin, celui qui se considérait comme «le roi des mendiants» Image source : laction.com

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