Alexandre Stauffer, ou quand le vin se fait poésie

  (L'Action) : L’Ajoulot, installé en Valais depuis 2017, est à la tête d’un domaine de 4 hectares, cultivé en bio et biodynamie. Amoureux du verbe, Alexandre Stauffer n’hésite pas à le lier au vin, avec des clins d’œil à Baudelaire et à certains de ses vers Dans le Jura qui l’a vu grandir, l’habitude est tenace. On ajoute volontiers un article devant le prénom de la personne dont on parle. Alexandre Stauffer, c’est l’Alexandre ou l’Alex. Le nom de son domaine, Le Vin de L’A, est donc un clin d’œil à sa terre natale. Mais pas seulement. Le vigneron installé dans le petit village d’Ollon, situé entre Sion et Sierre, précise dans un sourire qu’on peut aussi y interpréter «le vin de l’artisan». On a envie d’y ajouter «le vin de l’artiste». Car derrière les cuvées de l’Ajoulot se cache toute une poésie. «Il y a quelque chose d’artistique dans ma vision de la vitiviniculture. Le vin, au même titre que la poésie, mêle la réflexion et la créativité», glisse-t-il, attablé dans son carnotzet de dégustation. Le Valaisan d’adoption compare le vin et les livres, tous deux sources d’échanges et de partage. «Ils font partie de la vie, de ce qui nous anime», appuie-t-il. Alexandre Stauffer, qui a toujours été plus littéraire que scientifique, n’hésite donc pas à «lier le verbe et le vin», lui qui, lors de son rare temps libre, s’adonne à l’écriture. Sur certaines de ses bouteilles, on retrouve quelques-uns de ses vers. Mais aussi des clins d’œil à Charles Baudelaire et à ses Fleurs du mal: cinq de ses 17 cuvées portent le nom des textes qui composent la section «Le vin» de l’œuvre.Voir plus ..
Alexandre Stauffer, ou quand le vin se fait poésie Image source : laction.com

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